Écouter, dialoguer, visiter même en chambre d’isolement, proposer des médiations quand les conflits grippent le déroulement des soins, tendre une main sans blouse quand la confiance est érodée, tel est le rôle des accompagnants en psychiatrie.

Notre mission première, légale, est de veiller au respect des droits des patients hospitalisés en psychiatrie. Nous sommes des tiers garants, offrant d’abord une écoute privilégiée et extrainstitutionnelle dans un moment de vulnérabilité de l’histoire du patient”.

Une cinquantaine de patients font appel aux CA chaque année. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de personnes hospitalisées sur une base non volontaire (PAFA).

Les patients sont en général bien informés de leurs droits par les HUG. Quand une personne fait appel à nous, c’est en général qu’elle estime ne pas être suffisamment considérée dans sa prise en charge, qu’elle cherche un appui, par exemple en cas de désaccord sur le traitement, de refus de sortie ou pour d’autres plaintes relatives à son hospitalisation.

La présence d’un accompagnant a un effet apaisant et les demandes se résolvent souvent dans les entretiens au téléphone ou sur place, à travers une médiation entre patients et soignants.

Les conseillers accompagnants (CA) sont des professionnels qualifiés dans le domaine psycho-social, au bénéfice d’une longue expérience de travail auprès de personnes atteintes de fragilité ou de souffrance psychique. L’association regroupe actuellement sept conseillers accompagnants, indépendants des institutions hospitalières ou cliniques et nommés par arrêté du Conseil D’État. Leur fonction s’inscrit dans les relations entre patients et professionnels de la santé telle que décrite à l’article 38 de la loi cantonale genevoise sur la santé K 1 03.

POUR QUI ?

Toute personne hospitalisée dans un établissement dispensant des soins psychiatriques.

POUR QUOI ?

Des informations concernant leurs droits, une écoute, un soutien, une médiation avec l’équipe soignante. Les conseillers accompagnants interviennent durant l’hospitalisation du patient en institution et notamment relativement aux procédures découlant de la loi K 1 03 ou des dispositions du code Civil relatives au placement à des fins d’assistance (art. 38. al 2)

COMMENT ?

Nous recevons vos appels ou vos messages toute l’année et vous êtes assurés d’être contactés dans les 24h. Nous nous engageons à respecter la confidentialité de vos données et des entretiens. Nos services sont gratuits.

022 733 40 00